lundi 3 août 2015

J-273 : Comment j'ai perdu 7.6 kilos en 3 mois

J'aurais pu appeler cet article "Comment je n'ai pas perdu 9 kilos en 3 mois" ou encore "Comment je n'ai pas atteint mon objectif en juillet". Je ai préféré garder l'intitulé habituel tout simplement parce que je ne culpabilise pas d'un poil de n'avoir pas rempli mon objectif (et pis c'est pas comme ci j'avais regrossi). Je vous explique tout ça en rétrospective de mes abus/écarts et des solutions que je me propose. (Oui, il y aura des graphiques, je ne peux pas m'en passer, ils seront même là maintenant tout de suite)

Je pèse aujourd'hui 104.6 kilos (under 105, yes!). Et comme dit le titre, j'en ai perdu au total 7.6.
Mon IMC est de 40.3. L'obésité morbide, c'est bientôt plus qu'un mauvais souvenir ! 


101cm de taille (-9 au total), 133cm de hanches (-5) et 79cm de tour de cuisse (-3).


Okay, j'avoue, j'ai paniqué un peu. Quand même. "Et crotte, mes objectifs..." Mais pas trop longtemps. Ce qui montre que ma perception de la perte de poids et de moi-même est en train de changer (en bien, et ça fait zizir !). Mon rapport à "l'échec" change également. Je ne suis absolument pas découragée. Au contraire. Effet bonus, ça m'a permis de faire le point sur ce qui n'allait pas et de faire évoluer dans le bon sens (je crois) mon rapport à la boustifaille. C'est parti pour le moment introspection de l'article !

Ce qui a merdé en juillet : 

- J'en parlais ici : J'ai consommé trop d'alcool. Ca a commencé pendant mes vacances où on a eu le culot de se payer l'apéro tous les soirs avec z'Homme. Ca a continué la semaine dernière parce qu'on a vu du monde. J'en ai conclus que l'ermitage pouvait être une bonne solution. Et puis j'ai changé d'avis et je me suis dit que j'arriverai à changer sur le long terme et que cette habitude ne pouvait pas changer du jour au lendemain. (Vous voyez, j'ai changé! Ca fait beaucoup de fois le mot "changer" en si peu de phrases...)
- J'ai mangé en plus grande quantité : rien qu'en terme de restau', je ne me suis pas tenue à mon "un par mois". J'ai aussi consommé des aliments "exceptionnels" en plus grande quantité : tempuras, crustacés, charcuterie (oui, j'ai eu les boutons qui vont avec !), fromage... 
- J'ai fait du sport de manière aléatoire (quoique). J'ai pratiqué la politique du "ce que j'ai envie, quand j'ai envie". Sauf que même si ça donne des moments d'insight, ça donne aussi beaucoup de squattage de canapé. Ce qui n'est pas forcément terrible quand c'est placé en combo avec une augmentation du nombre de calories ingérées.

Ce qui n'a pas merdé en juillet : 

Moi. Moi je n'ai pas merdé en juillet. Je me suis posée LES questions. Celles auxquelles on préfère ne pas penser. Et j'ai trouvé des solutions. Des solutions étonnantes. Parce que des solutions que je n'aurais pas pu envisager 4 mois en arrière : 
- J'ai d'abord pensé aux solutions de base : re-manger des aliments "sains", me calmer sur les restaux, reprendre des séances de sport régulières... bref, rien de bien intéressant, je passe.
- J'ai remis en question des apprentissages que j'avais par rapport à l'alimentation. Et là, ça devient intéressant, accrochez-vous à vos slips parce que moi, ça m'a décollée le lobe frontal !

Constat numéro 1 : je mange par habitude. Ben oui, j'ai appris à manger 3 repas par jour, et qu'il ne fallait en sauter aucun. J'ai appris aussi qu'il fallait finir son assiette, toute son assiette ! ("Pense aux petits africains" qu'on me disait quand j'étais petite pour me faire culpabiliser de ne pas tout manger...) Je suis donc une stéréotypée de l'alimentation. Triste découverte.

Constat numéro 2 : la conséquence de ces apprentissages, c'est que je n'écoute pas bien mon corps. Je mange par principe aux moments appropriés et par envie quand mon oeil (figure de style, j'ai bien deux yeux) tombe sur un aliment ou un packaging qui me fait envie.

Constant numéro 3 : je ne pensais pas un jour faire le constat numéro 2. Je pensais, en toute honnêteté, manger parce que j'avais faim. Je pensais être sensible aux appels reçus. Je pensais savoir distinguer une sensation de faim, de soif, un besoin de salé ou de sucré. Et je viens de me rendre compte que je me suis plantée (vaut mieux tard que jamais vous me direz...) Je me suis auto-biaisée par le fait que je ne grignotte pas (vrai de vrai !), que je bois pas de sodas (un peu moins vrai, il m'arrive de succomber à un oasis ou un iced tea, mais ça reste exceptionnel) et que je mange globalement de manière saine (pas de McDal, pas de plats préparés, pas de conserves).

De ces constats, j'ai démarré l'apprentissage de nouveaux comportements alimentaires et sportifs (dont je ne reviens toujours pas.) Je vous en parlerai dans un prochain article (ça commence à faire long tout ce blabla !).

Il reste un dernier point que je voudrais aborder (ouf, on arrive au bout!).
Je me suis rendue compte que je n'étais pas pressée pour perdre mes kilos en trop. J'aimerais que ça prenne un an parce que ça fait écho à mes tocs. Mais que ça prenne un mois, deux mois, trois mois en plus, eh ben finalement, c'est pas si grave que ça. Juillet, ça aura été le mois qui m'a permis de retirer l'épée de Damoclès que je m'étais mise toute seule au dessus de la tête (sans m'en rendre compte en plus, si c'est pas malheureux!).
Moi qui pensais être une détendue du legging (allez lire cet article pour la théorie dans son ensemble), je me suis rendue compte que j'avais encore quelques blocages qui me pourrissaient la vie. Mais je me suis aussi rendue compte que je pouvais faire quelque chose pour les débloquer (ouf, je peux garder le contrôle, tout va bien)

En résumé, je me sens de mieux en mieux parce que je retire petit à petit la pression accumulée pendant 25ans.

 *Self esteem in charge*

Je peux même dire aujourd'hui que je suis fière de moi. (Je crois l'avoir déjà dit dans un article, mais plus j'avance, plus ce sentiment s'affirme, et c'est fort agréable nom d'une pipe en bois*!) Je suis fière d'avoir pris mon temps pour perdre mes quasi-8-kilos. Je suis fière d'avoir réussi à inverser la courbe de poids alors que je commençais à me laisser aller à nouveau (ça donne une grosse bosse infâme sur mon graphique, beurk). Je suis fière de me rendre compte que je peux contrôler ce que je mange sans avoir l'impression de subir une dictacture nord-coréenne (le mec qui bute ses ministres avec des missiles anti-aériens, vous situez ?).

Je démarre donc le mois d'août en mode point S. ("Pas de stress, ya point S...") J'ai encore mes objectifs en tête, parce que j'ai l'habitude de penser de cette façon. Mais je vais plutôt bosser sur mes nouveaux comportements que sur le poids affiché sur la balance. (L'un allant avec l'autre, ma foi, je ne prends pas grand risque!)

Post Scriptum
Niveau découvertes, juillet ne s'arrête pas là. Parce que je vous parle de mon assiette, mais il a eu aussi des perles musicales, des découvertes de mes capacités physiques (j'ai commencé le jogging ouéch !), des décisions importantes pour le boulot, du bronzage (malgré ma peau super blanche, amazing!), des nouvelles sources d'inspirations... En particulier Loey Lane qui a une attitude que je trouve merveilleuse ! 
Pour finir, un conseil d'amie, n'oubliez pas de dire bonjour :






* expression dédicacée à La Boulotte.

Jour 92 : Come in and meet the brand new me !

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