lundi 30 novembre 2015

J-154 : Quand j'arrête de me peser...

Ca y est. J'ai arrêté. (Je pense d'ailleurs monter un groupe des pèse-personnes addict anonymes.) Et ça a eu des effets ... boaf...


Bon. Je ne vais pas vous mentir, on se connaît trop bien pour ça maintenant, si j'ai arrêté de me peser, ça n'est pas par choix. Nop. La balance est juste encartonnée - comme le reste de mon appartement - pour mon déménagement approchant (genre dans 10jours).
Sachant que de toute façon je n'allais pas pouvoir monitorer mon poids pendant un certain temps (l'hébergement parental et leur amour envahissant pour la moquette oblige), je me suis dit qu'arrêter une semaine ou deux plus tôt ne changerait pas grand chose. Peut-être même que ça me permettrait de prendre des mesures préventives...

Mais pourquoi aurait-on besoin de prendre des mesures préventives juste quand on arrête de se peser ? 

Me demanderez-vous.
Eh bien c'est parce que l'arrêt de la pesée chez moi c'est le signal officiel pour le retour à Pachiderm' Land (parc d'attraction sur le thème de la graisse). Dans mon cerveau, ça a fait "FREEDOM !" (si, si. Vous l'avez chanté. Avouez) Fini les conséquences négatives quand je mange un peu trop. Fini le contrôle. Ca donne la semaine qui vient de passer. Et une alimentation en beaucoup trop grosse quantité pour mon corps obèse qui ne pratique plus autant de sport qu'avant. Le contrôle qualité est toujours présent. Heureusement.
Prenons un exemple : la traditionnelle soupe du soir (mangée seule habituellement) s'est vue accompagnée par du gruyère, du jambon, et un yaourt en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "soupe aux choux". Appliquez cette loi d'ajout à presque tout mes repas et vous avez l'effet collatéral numéro deux : la paranoïa me guette.
Je me reprends à me regarder scruter détailler dans le seul miroir qui reste et à me tripoter le ventre pour en vérifier l'expansion spatiale. Je suis obnubilée par cette prise de graisse supposée (et vachement probable).

Si je me rends compte de mon comportement alimentaire déplorable, alors c'est déjà un pas de fait non ?

Je veux dire. Je projette toujours de perdre 35 kilos dans un futur plus ou moins proche. Je ne veux pas garder mon gras (même s'il me tient chaud l'hiver). J'ai identifié ce qui n'allait pas (quantités, absence de sport et volonté de finir les stocks de bouffe avant de déménager) et mon corps tire des signaux d'alarmes en complément (merci les maux de bide, la constipation et autres remontées acides).



Reste à savoir ce que je dois faire pour arrêter de me noyer...

Je tiens toujours le blog. Déjà. (même si je ne sais pas de quoi je vais vous parler si je ne peux pas suivre mon poids pendant plusieurs mois).
Je pense aussi me remettre à noter ce que je mange. C'est une bonne solution pour se rendre compte de tout ce qui me passe par l'orifice buccal en une semaine.





Alors même si je regrette de ne pas être comme ces filles qui affichent des pertes de plusieurs kilos toutes les semaines, je suis toujours là, je continue à avancer, à écrire, et à travailler sur la création d'un meilleur moi.




Jour 211 : Perdre 10 kilos, paniquer, et m'arrêter. Le schéma habituel. Sauf que cette fois, je redémarre à chaque erreur.

            

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