lundi 7 septembre 2015

J-238 : Comment j'ai perdu 9 kg en 4 mois

Pour la rentrée (ça fait déjà une semaine, j'exagère) j'ai décidé de vous faire un bilan parfaitement exhaustif de mon mois d'août ! Exhaustif et purement subjectif, parce que c'est mon blog (déjà) et parce que je vous raconte ce que je veux (ensuite). Et puis ça va me permettre de faire le point et de vous raconter tout ce qui a changé depuis le début du blog ! 


"Je travaille sur un nouveau moi. Ce n'est pas parce que l'ancien était mauvais, mais c'est parce que il peut être amélioré"

# Bilan alimentaire 

Je ne vous parle que très rarement d'alimentation. Il y a plusieurs raisons à ça... Je peux vous citer par exemple le fait que je ne sais pas cuisiner, le fait que je ne pense pas être un modèle, le fait que chacun mange en fonction de son corps/convictions etc. Je ne vous raconterais donc pas en détail ce que je mange, et si je devais le résumer ça serait "globalement de tout, sauf ce que je n'aime pas". Je vais très peu au fast food (sauf le BK, on en a déjà parlé...). Je petit-déjeune moins (je ne peux cependant pas me passer de mon café), je déjeune en fonction de ma faim et j'essaye de manger léger le soir (j'ai d'ailleurs très peu faim le soir, et je pense que c'est le repas sensible pour mon corps quel que soit le nombre de calories ingérées dans la journée). Je ne grignotte toujours pas/peu (j'ai remarqué que j'avais tendance à grignotter spécifiquement le jour de reprise de pilule... Je déteste ce moyen de contraception !) et comme je n'aime pas les boissons à bulles (sauf une ou deux, alcoolisées, donc ça ne compte pas), je ne vous parle jamais de la marque à la bouteille rouge !
Je vous dresse là un bilan tellement positif qu'on dirait qu'il n'y a aucune justification à mon obésité... Je rattrape ça tout de suite : je mange bien en qualité, mais ça a aussi tendance à être mangé en quantité. Il faut dire que depuis que z'Homme travaille (et ça, c'est quand même une bonne nouvelle) je suis forcée de me faire à manger la semaine. Et comme c'est pas super bon (mais je m'améliore), j'ai tendance à compenser le week end quand c'est lui qui cuisine (parce que quand c'est lui, c'est super bon)... Il me reste donc à travailler sur le week end, parce qu'il a faim (et que vu son boulot, c'est tout à fait normal) et que j'en profite beaucoup trop...
Je vous en parlais il y a peu : mes nouveaux apprentissages sont encore fragiles, et chaque nouveau changement dans ma routine alimentaire mérite que je prenne le temps de réfléchir et d'adapter mon comportement. Le principal effet collatéral est que je perds du poids moins vite que quand je faisais le forcing pour perdre absolument 3 kilos par mois, mais j'ai la sensation que ça sera plus durable de cette façon, et que je risque moins de craquer mon legging en cours de route. Alors ça vaut peut être le coup non ?


# Bilan mental 

J'aimerais vous raconter que j'ai des coups de mous. Que j'en ai marre. Que c'est trop dur et que je n'arrive pas à perdre du poids. Sauf que je n'en ressens pas la nécessité. (Non, je ne suis pas une machine) J'ai des coups de mous, comme tout le monde, mais ils n'ont plus rien à voir avec l'alimentation. Si j'ai envie de m'enfourner une pizza complète, eh bien je me l'enfourne ! Le fait est que je ne culpabilise plus à propos de mon alimentation. Je sais, à l'avance, quand j'enfourne ladite pizza, que cela aura un effet sur ma pesée le lundi suivant. Sauf que j'ai changé (vous vous souvenez?) et que si je décide de manger cette pizza (pourquoi particulièrement une pizza d'ailleurs ?) eh bien ça voudra juste dire qu'il me faudra une semaine ou deux de plus pour arriver à mon objectif final. Point. Manger le kebab la pizza, n'est donc pas vécu comme une faute. Donc je ne m'en plains pas sur les réseaux sociaux. (Je ne m'en vante pas non plus remarquez) De tout ça découle quelque chose de très intéressant : c'est que le fait de ne pas perdre, ou de perdre peu, voire d'en prendre, du poids, n'est plus vécu comme un échec. Je suis contente de monter sur la balance et de voir 100g en moins. Surtout si j'ai mangé une pizza.
Tout de même. Il me reste une dépendance que je ne suis pas encore capable de résoudre. La dépendance bien connue des femmes et hommes en surpoids.

La dépendance à la balance. (C'est pas super cohérent, tu viens de nous dire que tu ne t'inquiètes plus du nombre affiché)

Oui, c'est vrai. Mais je ne parle pas de ça. Je parle du fait de monter dessus. C'est l'étape ritualisée du lundi (et parfois des autres jours, ne mentons pas) pour m'assurer que j'y arrive (ou non). Je suis une droguée de la pesée matinale. Ca n'influence plus trop mon humeur de la journée, mais j'aime avoir les chiffres sous les yeux. C'est un peu comme ci j'avais peur de revoir le 112 kilos affiché, comme ça, du jour au lendemain. Cette étape me rassure, me rappelle que j'ai déjà perdu beaucoup, que mon poids est quelque chose que je contrôle ("contrôler" ne veut pas dire "faire baisser")...  Je pense que cette dépendance sera la prochaine étape de mon voyage contre le gras. Mais je ne suis pas encore prête à me séparer de ce rituel. Je vous tiendrai au courant de mes évolutions à ce niveau !


# Bilan Sportif 

Ou comment vous prouver que je ne suis effectivement pas une machine.
Niveau sport, là, j'ai clairement des coups de mous, des vrais, des costauds, des qui durent ! Le dernier en date était mon ras le bol de ma salle de sport. (pas de fenêtre, j'aime pas les gens, peu de matériel...) Ce ras-le-bol a duré environ 2mois.
Cela dit, le sport, j'aime ça. J'aime suer l'équivalent de la mer méditerranée, odeur incluse (immonde, je sais). J'aime la sensation des endorphines quand j'ai fini une séance. J'aime dépasser mes limites et sentir les modifications de mon corps. Oui, mais voilà, je peux me lasser à la vitesse de la lumière d'une routine sportive (nombre proportionnellement inverse à ma vitesse de course). Alors j'ai quelques petits trucs pour me motiver (instagram, pinterest, facebook, merci !) mais quand j'ai pas envie, et ben j'ai pas envie. Voilà. Et j'ai remarqué que quand je ne me force pas trop, l'envie revient toute seule. A l'heure où je vous parle, j'ai repris la salle de sport par exemple ! Je courre en moyenne 2 fois par semaine, ce qui est peu, mais qu'en fait plus c'est trop. Et je rajoute du sport à la maison quand je ressens trop ma flasquitude ventrale... Tout un programme, mais j'y trouve mon compte. Je pense globalement tenir une forme physique proche de la moyenne, et ça va aller en s'améliorant au fur et à mesure que je délesterai mon corps de son excédent pondéral !


# Bilan Graphiqual 

De tous les bilans sus-mentionnés, découle le fait primordial que je ne me mets plus la pression pour perdre telle quantité de poids en telle quantité de temps. Je perds, tout va bien, et je laisse à mon corps le choix pour le temps que ça va prendre.
L'autre conclusion qu'on pourrait tirer c'est que je suis le genre de fille qui ne devrait pas partir en vacances, puisqu'elle prend du poids à chaque fois que ça arrive... Mais on ne tirera pas cette conclusion parce que j'aime trop ça, moi, les vacances...
Du coup, j'ai supprimé la courbe de poids théorique des graphiques ! Comme ça ! Je continuerais à faire mon bilan tous les débuts de mois, mais peu importe que j'aie perdu 3, 2, 1 ou 6 kilos. Le principal est que j'arriverai à mon objectif un jour ou l'autre. (Vous remarquerez que j'ai changé le sous-titre du blog dans la foulée pour rester cohérente)






# Bilan Pondéral

Pour conclure, les chiffres :
- je pèse 103.1 kilos.
- j'ai perdu au total 9.1 kilos.
- il me reste à perdre 26.1 kilos pou arriver à 77kg.
- j'ai un imc de 39.7 et je ne fais plus parti de la catégorie "obésité morbide" (*danse de la victoire en slip*)
- mes mensurations sont les suivantes : 99cm de taille, 131cm de hanches et 78cm de cuisse; soit une perte de 11cm à la taille, 7 cm aux hanches et 4cm aux cuisses.

Et puis je tiens aussi à dire que je me sens bien. Je suis quand même plus libre de mes mouvements, je peux retourner à H&M et trouver des fringues qui me vont, je me fais à nouveau draguer dans la rue (c'est peut être dû aussi à ma nouvelle couleur de cheveux...), et je remercie au passage ma morphologie qui fait que j'ai la taille marquée (et un super boule bien rond) et que quand on me voit on a tendance à sous estimer ma masse !
Si je devais choisir une phrase de conclusion ça serait celle là : à l'heure où j'aurais dû être à -12 kilos, j'en ai perdu 9, et je le vis très bien.


Jour 127 : Conclusion de la conclusion, je suis une maniaque du contrôle en rémission.

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