mardi 21 juillet 2015

Flash info spécial

Fait divers alarmant dans la région Midi Pyrénées, dans le département du Tarn et Garonne. Ce soir, aux alentours de 21 h, une jeune femme qu'on appellera S. a été victime d'une crise un peu particulière. En effet, prise d'une subite impulsion, elle rassemble ses affaires et part faire un footing "à la fraîche" comme on dit dans le milieu. Ses proches sont sous le choc, elle raconte.

(Elle va raconter comme elle a l'habitude d'écrire parce que sinon ça va être éprouvant. Et elle n'a pas créé assez d'endorphines pour tenir tout l'article...)

Bon, vous l'avez deviné, je suis allée courir. Pourquoi en faire tout un fromage une salade ? Parce que c'est le genre de comportement que je n'émets JAMAIS. Mais alors JAMAIS JAMAIS. De manière générale, la course, j'aime pas ça. Ca me fait mal, je me sens blobloter de partout, je crache mes poumons, mon coeur a envie de sortir par tous les orifices possibles (en particulier les oreilles, allez comprendre), je deviens rouge en un temps records et bref, c'est très très TROP éprouvant. 
Sauf que ce soir, j'en ai eu envie. Je vous situe le contexte : 

Fin de repas avec z'Homme, suite à une consommation irraisonnée de salade (ce qui explique pourquoi on ne fera pas de fromage ce soir) et une bonne lampée de flotte, je zieute rapidement mon fameux compteur de pas (Objectif une heure par jour n'est ce pas). Et là, c'est le drame ! (bon, ptete pas le drame, d'accord, je vous la refais) Et là, c'est la prise de conscience : manque 10 fichues minutes de marche sur ma journée... Il va donc falloir que je me rhabille (je ne vous avais pas dit qu'on était en pyjama d'été ? A oilp donc, tout à fait...) et que j'aille faire le tour du pâté (ce jeu de mot nourrituresque) de maison... Crotte et flûte ! Je me lève donc laborieusement du canap', je me traîne jusqu'à des vêtements (j'ai été aussi glamour que vous êtes en train de m'imaginer), et j'enfile tant bien que mal un débardeur de sport (violet - détail qui aura peut être de l'importance). 

Attention, c'est le moment de l'action décisive !

Mes yeux se posent sur mon sac de sport. Abandonné depuis 2 ou 3 semaines dans un recoin de la chambre pour cause de préférence pour les sports aquatiques. (Dieu, si tu pouvais faire un ptit quelque chose pour la météo ? Merci) Et là, l'idée, lumineuse - mais formulée de façon vulgaire dans mon cerveau malade - arrive ! "Et si j'allais courir !?" (c'est la version lumineuse ça, la version vulgaire reste au cerveau. Non non n'insistez pas...)

Une idée comme ça, on ne la laisse pas passer. En tout cas, moi je m'y suis accrochée. Avec un regain de vigueur inouï me voilà habillée en tenue de sportive (du dimanche), grolles abîmées aux pieds (mais qui tiennent le coup), i-pod et playlist qui déchirent dans l'oreille (pour empêcher au coeur de s'enfuir), fesses carrées dans la voiture direction le parc ! (Qui est à 15min de chez moi à pieds, courageuse, mais pas téméraire)

J'vous l'avais dit qu'il était violet mon débardeur ! 

Et finalement, j'ai couru. Pas longtemps, certes. Dix minutes. Mais dix minutes qui font du bien. Et je suis plutôt fière de ces dix minutes. Elles m'ont endorphinée bien comme il faut déjà. Ensuite, j'ai senti que j'en étais capable. J'ai même envisagé de renouveler l'expérience de manière régulière. (De faire ça plus qu'une fois par an quoi...)
Bon ça a été difficile malgré tout. Imaginez un unijambiste obèse, fumeur et asthmatique, en train de faire un footing. Ca y est ? Eh bien vous avez une image assez proche de ce à quoi j'ai ressemblé les cinq premières minutes. (Non... Je ne suis pas unijambiste) Après avoir sué l'équivalent de la mer méditerranée, je peux aussi vous dire que les 4 dernières minutes ont été agréables. Mon souffle s'est régulé un peu et le point de côté (Quand c'est situé sur toute la largeur de mon ventre, est ce qu'on appelle toujours ça un point de côté ?) est passé. 

Et finalement, ces dix minutes m'ont fait tellement de bien que j'ai décidé de les coucher par écrit. (Ce qui vient d'être fait, la boucle est bouclée !) 
Je peux donc aller m'effondrer de fatigue, sereinement. (Si l'effort était trop intense et que je ne me réveille pas : je ne lègue rien à personne !)

Je vous souhaite la bonne nuit mes petites enzymes, et à lundi prochain. (On va probablement parler panda ! - le teaser de folie !)

3 commentaires:

  1. Mais... Mais... Mais... FÉLICITATIONS ! :D

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    1. Thx Ma'am ! J'ai pas encore réitéré, mais j'y songe activement !

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  2. La course, je trouve ça génial ! Bon, je souffle et sue autant qu'un bateau à vapeur, mais tu te sens teeeellement bien après *-*

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Merci d'être passé me faire un petit coucou !